Les personnes en difficultés cognitives ont des besoins sanitaires et médicaux sociaux constamment évolutifs. L’enjeu est de construire un parcours d’accompagnement adapté et personnalisé, où il est tenu compte, à chaque étape, des singularités de la personne malade et de sa situation.
Complexes, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées le sont pour le malade et pour l’entourage. Les symptômes se traduisent par des modifications de l’humeur et du comportement, des troubles du sommeil ou encore de l’alimentation… Des phénomènes préjudiciables pour la qualité de vie des aidés, qui éprouvent également les aidants.
Les interventions non médicamenteuses (réponses non-médicamenteuses telles que la stimulation multi-sensorielle, l’activité physique adaptée ou la réminiscence) visent à améliorer le bien-être général et le fonctionnement psychologique et social de la personne. Pour permettre aux personnes malades et à leurs proches de mieux vivre avec la maladie et de retarder le plus longtemps possible la perte d’autonomie, déployons à grande échelle les interventions psychosociales ayant fait la preuve de leur efficacité. Donnons également toute sa place à l’innovation sociale de terrain.
Pour garantir l’accès à des soins de qualité sur notre territoire, aidons les professionnels à renforcer et diversifier leurs compétences pour qu’ils puissent, selon le handicap cognitif de la personne malade, concevoir et mettre en œuvre un projet d’accompagnement individualisé.
Enfin, s’occuper d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer exige du temps et de l’énergie. Or, c’est sur la génération « pivot » (âgée de 40 à 64 ans), qui cumule déjà des responsabilités familiales et une activité professionnelle, que repose l’essentiel de l’aide apportée au proche en situation de perte d’autonomie. Fatigue physique ou encore fatigue morale : ne laissons pas les aidants seuls face à leurs difficultés du quotidien. Apportons-leur un soutien psychologique, social, administratif, juridique et financier.