La maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées, grands défis du 21e siècle, requièrent de faire évoluer la société. Cela suppose d’agir de sorte que les personnes en difficulté cognitive ne soient pas reléguées dans l’ombre ou stigmatisées, mais incluses, respectées et qu’elles se sentent partie prenante d’une société bienveillante.
85 % des Français souhaitent vieillir à domicile
Source IFOP, 2019
Changeons notre regard sur la maladie
Les personnes ayant la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée, tout comme les professionnels qui les accompagnent et les institutions qui les accueillent, sont trop souvent stigmatisées. Il importe d’interpeller le grand public, d’informer les jeunes générations et de « démystifier » la maladie.
Mobilisons les acteurs de proximité
Pour que les personnes malades vivent plus longtemps à domicile et soient encouragées dans l’exercice de leur citoyenneté, sensibilisons et formons les acteurs de proximité aux troubles cognitifs (commerces et services, transports, loisirs, etc.).
Adaptons l’organisation du travail et le cadre légal
Dans un futur proche, une proportion croissante de personnes en âge de travailler risque d’être concernée par la maladie d’Alzheimer ou une maladie apparentée. Il convient de créer un monde professionnel accueillant et de réfléchir à l’évolution du cadre légal.
Développons de nouvelles formes d’habitat intermédiaire
Le traditionnel modèle de l’EHPAD n’est pas toujours le chaleureux lieu de vie souhaité tandis que le maintien à domicile s’avère souvent peu adapté pour les personnes en grande fragilité. Les habitats inclusifs sont les solutions alternatives de demain.
Entendons davantage la parole individuelle et collective des personnes en difficulté cognitive
Trop souvent, la parole des personnes malades est dévaluée ou disqualifiée. Or, pour une société véritablement inclusive à laquelle nous aspirons tous, les personnes malades, les premières concernées et premières expertes de ce qu’elles vivent, doivent s’exprimer librement.