Syndrome dans lequel on observe une dégradation de la mémoire, du raisonnement, du comportement et de l’aptitude à réaliser les activités quotidiennes, la maladie d’Alzheimer est une priorité de santé publique de l’Organisation mondiale de la Santé.
Il n’existe à ce jour aucun traitement médical susceptible de guérir ou de retarder l’évolution de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées. En outre, la perspective de découvrir des traitements médicaux reste, à court terme, plus qu’incertaine.
Prévenir plutôt que guérir : organiser la prévention le plus tôt possible pour rester en bonne santé cognitive !
Bien que l’âge soit le principal facteur de risque connu, la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées ne sont pas pour autant une conséquence inéluctable du vieillissement. Il est possible de retarder la survenue des troubles cognitifs et de réduire leur fréquence dans la population.
Aujourd’hui, à un âge donné, le risque de développer un syndrome démentiel est moins important qu’il y a trente ans. Plusieurs raisons l’expliquent, tels qu’une meilleure prévention des maladies cardio-vasculaires, un niveau général d’éducation plus élevé ou encore la constante augmentation du taux d’emploi des femmes depuis 60 ans.
Nous sommes donc en mesure d’agir sur les facteurs de risque des syndromes démentiels dès le plus jeune âge par l’éducation ; entre 45 et 65 ans en réduisant l’hypertension artérielle, l’obésité et la perte auditive ; et après 65 ans en réduisant le tabagisme et en prévenant la dépression, l’inactivité physique, l’isolement social et le diabète.