Aujourd’hui, on sait qu’il est possible d’agir toute la vie pour réduire le risque de développer des troubles cognitifs : entre 45 et 65 ans en réduisant l’hypertension artérielle, l’obésité et la perte auditive ; et après 65 ans en réduisant le tabagisme et en prévenant notamment la dépression, l’inactivité physique et l’isolement social.
C’est cette approche globale de la santé et du bien vieillir que propose l’Agirc-Arrco à travers ses centres de prévention, en cohérence avec l’orientation des plans et programmes « bien vieillir » lancés depuis 2003 par les pouvoirs publics français.

Des centres de prévention pour le bien-vieillir
Les centres de prévention Agirc-Arrco sont des lieux de promotion du bien vieillir qui proposent une évaluation personnalisée visant au repérage des risques liés à l’avancée en âge.
L’association des Centres de prévention Agirc-Arrco est le résultat de la fusion-absorption des 14 associations régionales Centres de prévention Bien Vieillir Agirc-Arrco. L’association est régie par la Loi du 1er juillet 1901 et le décret du 16 août 1901, dont la gouvernance est assurée par les Institutions de retraite complémentaire Agirc-Arrco.
À ce jour, il existe 14 centres sur le territoire national. En complément, des antennes mobiles proposent une délocalisation des bilans de prévention. Elles facilitent l’accès à la prévention à un maximum de bénéficiaires au niveau régional en allant directement à la rencontre des personnes les plus éloignées des centres.
Une orientation vers les centres-mémoire en cas de suspicion de maladie neuro-dégénérative
Les centres de prévention proposent des bilans de prévention qui abordent la santé de manière large. Durant deux heures, le bénéficiaire répond à un questionnaire sur les maladies présentes dans la famille (diabète, cancer, etc.) ainsi que sur les facteurs psychologiques (dépression, stress, anxiété, etc.) et sociaux (fréquence des activités sociales, entourage familial, etc.). Il rencontre également un médecin et un psychologue.
À l’issue, le bénéficiaire reçoit des informations détaillées sur ses atouts, ses facteurs de risque et les actions de prévention à mettre en place, notamment par des actions collectives. En cas de suspicion de troubles cognitifs, la personne est orientée vers un centre mémoire, en lien avec son médecin traitant.
Bénéfices de l’initiative
- Améliore la probabilité de vieillir en bonne santé cognitive
- Permet d’avoir un diagnostic plus précoce en cas de troubles cognitifs
- Atténue le stress et l’anxiété du proche aidant
LE SAVIEZ-VOUS ? Près d’un tiers des personnes qui reçoivent un diagnostic de la maladie d’Alzheimer arrivent trop tard en consultation mémoire pour que des solutions médicamenteuses comme non-médicamenteuses utiles et efficaces leur soient proposées.